mardi 11 février 2014

Mauvaise passe

Les années se suivent et se ressemblent. Il n'y a pas à dire, février n'est pas un bon mois pour moi. La baisse de forme est toujours là, à laquelle s'ajoute une petite déprime saisonnière, plus importante peut-être cette année en raison de ces conditions météos épouvantables et qui durent. Même notre bois est devenu impraticable, il nous faut courir sur la piste cyclable. Du jamais vu. Nous avons abandonné au Grand Brassac, fait rarissime chez moi. Les raisons? Une terrain trop gras, trop mouillé, trop glissant, des zones de relais trop chaleureuses, trop bien chauffées, avec de bons lits, de bons repas, qui ne donnaient pas envie de repartir. A moment donné, j'ai essayé de peser ce qui l'emportait sur le plaisir et le déplaisir, ce fut le déplaisir. J'ai eu un moment de sursis, car quand j'ai exprimé mon ras le bol, mon co-équipier Lolo, était encore motivé, alors je suis repartie, mais au relais suivant, il n'était pas prêt, notre assistante ne m'attendait pas si vite, le suivi GPS ne fonctionnait pas bien. Du coup il a fallut le sortir du lit, 5' de perdues, déjà ça, ça fout un coup au moral, et au relais précédent j'en avais perdues 5 aussi car oublié de repartir avec la balise gps. Il était bien au chaud dans le lit, est reparti difficilement, puis revenu, trop froid. Il aurait fallut que je continue. Je crois aussi que notre changement de stratégie par rapport aux années précédentes a été fatal. On voulait faire des petits relais, mais du coup on s'est retrouvés à ne pas assez se reposer entre les sections, et condamnés à toujours faire la même section chacun, alors que l'an passé, on tournait. C'est Vincent que nous avons fortement déçu. Je regrette de ne pas avoir su remotiver Lolo, et surtout de ne pas avoir continuer. La nuit est le plus dur moment à passer. Voilà pour le débriefing de la course, on y retournera l'an prochain certainement. Les solos ont eu beaucoup de courage, moi qui m'était dit, je le ferais en solo si on n'a pas d'équipe, ben là, j'étais bien contente d'être en équipe. Le point positif, c'est qu'étant rentrée plus tôt, j'ai pu faire mon marché, préparé un bon petit repas de famille avec mousse au chocolat maison et boudin du marché, et ensuite, petit tour au Porge pour voir les dégâts des fortes marées. Il y avait beaucoup de monde, et les plages étaient dégueux de cochonneries charriées par la marée, mais il y avait du soleil, et ça, ça a fait du bien. La fatigue est là, les cuisses ont encore mal après une semaine, mais j'ai fait une bonne séance de mille vendredi, curieusement.  J'étais moins bien préparée que l'an passé je crois, c'est une petite claque, mais pour mieux repartir. Je vais maintenant me concentrer sur la route, sans savoir si je ferai un marathon au printemps, ou Belvès, car les travaux m'attendent chez moi, et c'est la priorité des priorités cette année. Ah, j'ai oublié de parler des mes kilos, car ils sont aussi la cause de ma dépression saisonnière. +2, pfffffffffffffffffffff! Faut arrêter le sucre, le chocolat, les bons petits plats, mais je peux pas. Je cours moins, je ne fais plus de vélo, les sentiers sont impraticables, je mange....bien, et donc, je grossis, et donc je râle, mais je continue à manger...trop!